La gentillesse et la générosité de Yasaman Salehi ont touché plusieurs vies. Qu’il s’agisse d’aider un camarade de classe avec un devoir ou un client du Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay, cette ergothérapeute était toujours prête à tendre une main secourable.
Aujourd’hui, une communauté d’amis, de membres de sa famille et de collègues est en deuil. En effet, le 22 janvier, en rentrant chez elle après son travail, Yasaman Salehi a été frappée par un autobus de transport en commun au centre-ville de Montréal. Yasaman est décédée à l’hôpital; elle était âgée de 27 ans.
« Ma fille donnait d’elle-même », a déclaré sa mère, Laleh Tajrobehkar. « Elle était pleine de vie, elle rêvait d’aider les autres ».
Pour rendre hommage à la mémoire de leur fille, surnommée de Yassi, ses parents ont lancé une campagne GoFundMe pour recueillir des fonds qui seront versés à Banques alimentaires Canada. Ils ont déjà reçu plus du double de leur objectif de 27 000 $, un montant choisi « pour refléter les 27 années de bonheur et de joie que Yassi a apportés à ce monde ».
Yasaman Salehi a grandi à Montréal. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie à l’université McGill, et une maîtrise en ergothérapie à l’Université de Toronto. De retour à Montréal pour habiter avec son petit ami, elle a accepté un poste au sein du Service d’aide technique, au Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay, en novembre. « Elle adorait son travail », ajoute sa mère. « Elle disait qu’elle recevait le soutien dont elle avait besoin et que tous ses collègues étaient très serviables ».
Bien qu’elle ait travaillé peu de temps au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, Yassi a impressionné ses collègues.
« Elle était travailleuse, intelligente et avait beaucoup de potentiel. Cependant, c’est son attitude positive qui la distinguait », de dire Catalina Estevez, chef d’administration de programme du Service d’aides techniques au Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay. « Elle était toujours souriante, toujours de bonne humeur et sont attitude était très positive. Nous avons perdu une personne réellement gentille et belle, à l’intérieur comme à l’extérieur ».
Les parents de Yasaman cherchent encore à comprendre l’accident qui a coûté la vie à leur fille. Entre-temps, ils sont réconfortés par tous les témoignages de sympathie qu’ils ont reçus, y compris une lettre de condoléances de notre CIUSSS.
Dans la lettre qu’ils ont envoyée aux parents de Yasaman, le Dr Lawrence Rosenberg, président-directeur général du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal et Francine Dupuis, présidente-directrice générale adjointe, disent que le décès de mademoiselle Salehi « nous a tous touché », et qu’elle manquera beaucoup à tous.
« Il est tragique d’avoir perdu mademoiselle Salehi si jeune, et au seuil d’une carrière d’ergothérapeute aussi prometteuse », ont déclaré le Dr Rosenberg et Madame Dupuis dans leur lettre. « Son engagement envers les clients et les membres du personnel du Service d’aides techniques était le reflet de son esprit altruiste et de son désir sincère d’aider les autres, particulièrement les membres de la société qui ont besoin d’un soutien accru ».
Madame Tajrobehkar dit qu’une collecte de fonds pour nourrir les personnes dans le besoin aurait été applaudie de tout cœur par sa fille, dont les activités caritatives et le bénévolat comprenaient des visites aux patients de l’Institut neurologique de Montréal et la distribution de paniers de Noël pour l’organisme Jeunesse au Soleil. « Elle aurait sauté de joie », dit sa mère. « Je connaissais ses valeurs. Elle aurait voulu un tel geste ».
Vous pouvez faire un don à la mémoire de Yasaman Salehi.