Ce qui peut parfois sembler être un cheminement de carrière conventionnel peut offrir tout un lot de surprises.
Pour preuve, il suffit de regarder Eric New. Malgré son jeune âge et le fait qu’il n’avait jamais travaillé dans le secteur de la santé, il obtient tout de même un poste de superviseur de l’entretien ménager à l’HGJ, en raison de ses qualités personnelles et de son potentiel professionnel évident.
Et c’est en travaillant dans l’équipe du soir à l’HGJ, qu’il rencontre celle qui deviendra son épouse.
Depuis, M. New a progressé et est devenu chef de secteur de l’hygiène et de la salubrité du CIUSSS, poste qu’il occupe depuis 2015. Basé à l’Hôpital Catherine-Booth, il est chargé de l’orientation et de la supervision des employés dans plus d’une douzaine d’établissements. Il veille également à ce que les meilleures pratiques soient mises en œuvre pour le nettoyage des espaces et des équipements du CIUSSS.
Ce faisant, M. New s’assure « que les normes sont respectées et que les employés sont au courant des derniers produits et procédés d’entretien ménager et de blanchisserie ». « Je travaille sous la direction de Brian Bick, chef de service, et ensemble, nous formons une équipe solide, avec une vision commune pour notre CIUSSS », dit-il.
À l’origine, M. New fait la rencontre de son directeur, Stephen Simoni, alors qu’ils travaillaient tous les deux dans le secteur privé. L’efficacité et le respect des délais de M. New étaient si impressionnants qu’après l’embauche de M. Simoni à l’HGJ, il lui suggère de venir le rejoindre.
M. New est alors embauché en 1999. Peu après son arrivée et à l’âge de 21 ans, M. Simoni l’incite à postuler pour l’obtention d’un poste de supervision. « Je savais que le JGH avait pris un risque en m’engageant », admet-il. « Avec le recul, je pense que les facteurs clés qui ont joué en ma faveur ont été mon potentiel, ma capacité d’adaptation à un environnement en constante évolution et le fait que je n’ai jamais eu peur d’assumer des tâches difficiles », ajoute M. New.
Il attribue également l’influence de Toni Nappi, chef de l’entretien ménager de l’HGJ et considéré comme un mentor, un impact majeur sur sa carrière. « C’est en travaillant avec des gens comme M. Nappi que j’ai réalisé que l’entretien ménager est un aspect nécessaire des soins de santé, car il permet de s’assurer que l’hospitalisation se termine bien », explique-t-il.
En tant que superviseur junior de l’équipe du soir, M. New fait alors la connaissance de Sharon Dubiel, une infirmière en chef adjointe qui deviendra plus tard son épouse. « Pendant les deux premières années, nous nous sommes surtout concentrés sur nos carrières respectives », se souvient-il. « Nous savions tous les deux que nous devions faire des sacrifices », ajoute-t-il. Bien que Mme Dubiel travaille maintenant ailleurs, ils continuent tous deux à échanger des idées sur l’amélioration des soins aux patients et le respect des normes nécessaires.
Au fil des ans, M. New a joué un rôle important dans plusieurs projets majeurs. Parmi ceux-ci, deux transferts de patients à grande échelle – du Centre d’hébergement Henri-Bradet à l’HGJ en 2017, et de l’Hôpital Catherine-Booth à l’HGJ en 2019. Son plus grand défi a toutefois et sans aucun doute été le déménagement de plusieurs départements de l’HGJ vers le pavillon K, en 2016.
« Aujourd’hui, lorsque je participe à des projets similaires, je repense à ce que j’ai appris lors de ces projets antérieurs », dit-il. « Ils ont tous eu un impact. Je réfléchis toujours avec attention à ce qui a bien fonctionné et à la façon dont ces éléments ont facilité le projet ».
M. New se considère, ainsi que son équipe, comme « une grande famille qui veille à ce que les patients reçoivent les meilleurs soins ». C’est pourquoi il prend chaque tâche au sérieux, mais il est également fier de sa capacité à équilibrer cette approche avec l’humour.
« Il y a un temps et un lieu pour l’humour », explique-t-il. « Beaucoup de gens pensent que je me comporte très sérieusement au travail, mais je comprends la nécessité pour nous tous de faire une pause et de baisser notre garde. Après tout, je suis un être humain, comme tout le monde », conclut-t-il.