La première Journée scientifique de réadaptation permet aux thérapeutes du CIUSSS de rester au fait des dernières recherches
Les intervenants, les chercheurs et les clients en réadaptation de notre CIUSSS se sont rassemblés le 11 décembre dernier à l’occasion de la première Journée scientifique de réadaptation, laquelle était organisée par les directions des Affaires académiques, et de la Réadaptation et des Services multidisciplinaires et par le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR).
L’événement, qui a eu lieu à l’établissement MAB du Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay, a mis de l’avant les projets de recherche en réadaptation physique de chercheurs et de cliniciens affiliés au CRIR, et de chercheurs d’universités et d’établissements de santé de partout au pays.
Cinq projets de recherche et plus de 40 affiches, qui couvraient de nombreuses populations et disciplines, ont été présentés. Le CRIR est gouverné par le Pôle universitaire en réadaptation, dont fait partie le Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay.
L’événement a été organisé à la demande de la Direction de la réadaptation et des services multidisciplinaires pour « promouvoir une culture scientifique au sein des équipes cliniques de réadaptation physique », explique Chantal Robillard, coordonnatrice de recherche clinique.
Le comité organisateur souhaitait tenir une journée scientifique pour mettre en relation les perspectives qu’ont le client, le thérapeute et le chercheur de la recherche en réadaptation – une tendance de plus en plus répandue en recherche selon madame Robillard.
« Cela témoigne de la grande volonté qu’ont la Direction de la réadaptation et des services multidisciplinaires et les chercheurs d’amener le personnel clinique à apprendre à tirer parti de la recherche, ajoute-t-elle. Ce n’est peut-être pas un congrès international, mais l’événement permet au personnel et aux chercheurs de réseauter et de tisser des liens. En résultent des projets de recherche qui s’arriment mieux avec les besoins cliniques. »
Le Dr Joe Schwarcz, directeur de l’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill, a prononcé l’allocution principale, qui portait sur les hauts et les bas de la communication scientifique. Il a insisté sur l’importance de bien situer le contexte des données et de résister à la tentation de les en sortir pour attirer l’attention des médias ou des lecteurs.
Selon madame Robillard, la Journée scientifique de réadaptation a été victime de son succès. Les principales salles de conférence du site Constance-Lethbridge avaient été réservées pour l’événement, mais celui-ci a dû être déplacé au gymnase de l’établissment MAB, puisque le nombre de participants et d’affiches a dépassé les prévisions.
La Direction de la réadaptation et des services multidisciplinaires souhaite répéter l’expérience. Le comité se réunira plus tard durant l’hiver pour faire le point sur l’événement et définir une orientation pour le prochain. « Ce genre d’événements suscite l’engagement des thérapeutes et les incite à réfléchir sur leur pratique. On prodigue les mêmes traitements sans nécessairement avoir le temps de lire chaque jour, et on n’a pas le temps de lire, sinon que superficiellement, sur les dernières découvertes dans notre domaine », explique madame Robillard.
« Lors la Journée scientifique de réadaptation, des travaux de recherche sont directement présentés aux participants pendant une demi-journée. On peut poser des questions, et on est poussés à réfléchir à la manière d’améliorer notre pratique. »